La table ronde qui ouvre cette cinquième journée de réflexion au cours de la semaine de l’Habitat à Ebolowa interpelle la jeunesse « JEUNESSE COMME POINT FOCAL DE LACTION CLIMATIQUE AU CAMEROUN »
Les changements climatiques font référence aux modifications du climat accompagnées dune augmentation générale à long terme des températures. Pour faire face à ce phénomène, la communauté internationale a consacré l’Objectif de Développement Durable N°13 (ODD13) aux mesures relatives à la lutte contre le dérèglement climatique, en impulsant une dynamique planétaire visant à s’adapter aux effets, à atténuer et à gérer les catastrophes qui y sont liées. Le Cameroun au même titre que de nombreux pays à travers le monde en est déjà malheureusement victimes.
C’est dans ce sens que Le Cameroun a pris l’engagement de réduire de 32% son empreinte carbone à l’horizon 2035.
Il est donc temps d’accélérer les réformes pour transformer la crise climatique en opportunité, en adaptant une approche d’action climatique centrée sur la population, pour un avenir plus vert et résilient, avec au rang des priorités: i) intégrer les risques d’impacts des changements climatiques dans la conception, la végétalisation, la planification et le financement des villes, afin d’améliorer la résilience et le bien-être des habitants des zones urbaines et rurales ; ii) investir sur la construction des infrastructures durables; iii) adapter une approche globale dans laquelle la résilience et l’adaptation impliquent les approches conduites par les communautés, un engagement fort des citoyens et des gouvernements locaux, ainsi que des synergies entre les systèmes et secteurs pertinents.
Le dividende démographique jeune qui représente plus de 50% de la population camerounaise a un rôle majeur à jouer dans la lutte contre les effets des changements climatiques dans la conception, la végétalisation, la planification et le financement des villes, afin d’améliorer la résilience et le bien-être des habitants des zones urbaines et rurales ; ii) investir sur la construction des infrastructures durables; iii) adapter une approche globale dans laquelle la résilience et l’adaptation impliquent les approches conduites par les communautés, un engagement fort des citoyens et des gouvernements locaux, ainsi que des synergies entre les systèmes et secteurs pertinents.
Le dividende démographique jeune qui représente plus de 50% de la population camerounaise a un rôle majeur à jouer dans la lutte contre les effets des changements climatiques. De manière générale, l’éducation à l’environnement est essentielle pour faire évoluer les comportements. Elle apporte de nouvelles connaissances et offre la possibilité aux jeunes d’être acteurs de la transition écologique. En effet, un jeune formé ou sensibilisé de par son dynamisme et sa capacité à appréhender les concepts devient un acteur de la lutte contre le changement climatique, et doit être le point focal.
Cette table ronde, également très courue comme toutes les autres depuis mardi dernier, avait pour Modérateur le Directeur général de L’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC), le Professeur Joseph Armathé AMOUGOU.
